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Pokemon Go : une réalité un peu trop augmentée ?
17/08/2016 - 01:36

Sorti le 23 juillet en Europe et un peu avant aux USA…et en Belgique, le jeu Pokemon Go réunit déjà plusieurs millions d’utilisateurs. La presse s’est emparée du phénomène qui dénonçant les dangers, qui exagérant les avantages.

Une médecin généraliste écossaise, Margaret McCartney,  s’est fendue d’une lettre très intéressante au British Medical Journal sur ce jeu à la réalité augmentée. Magaret McCartney est enthousiaste concernant cette application qui permet en réalité augmentée de fréquenter les petits monstres créé en 1996 par Satoshi Sajiri. Les jeux édités par Nintendo se sont vendus à plus de 250 millions d’exemplaires et ont bercé les jeunes années de nombreux enfants, devenus aujourd’hui « adulescents ».

Pour Margaret McCartney, le monde se divise en deux. Entre les pros et les contre de ce nouveau jeu. Du côté pour, on retrouve les désormais inconditionnels de la marche à pied. Pokemon Go a réussi à faire sortir les jeux vidéo de la maison et les ados de leur fauteuil. Ce n’est pas faux ! Une « étude » parue dans World of Psychology montre que l’application pourrait aider les personnes à être moins anxieux et moins dépressif. Cependant, précise la généraliste écossaise, il ne s’agit que d’une enquête via Twitter : rien de scientifique et de randomisé là-dedans. N’empêche, si cela peut motiver les gens à marcher cela réduira d’autant l’impact de l’obésité et du diabète de type 2.

Du côté obscur, certains critiquent le manque d’attention et l’implication du jeu dans des accidents de la route, d’autres évoquent des vols avec violence contre les détenteurs d’un smartphones attirés par un Pokéstop, lieu où l’on peut recueillir des objets pour la chasse aux Pokémons ou près des Arènes, où l’on peut se faire affronter ses champions respectifs.

La société britannique pour la prévention des violences faites aux enfants a même publié un guide à l’usage des parents. Ils proposent de masquer la position des enfants de moins de 18 ans… Bien sûr, estime le Dr McCartney, le jeu pourrait être plus sûr, mais comme dans toute chose, il y a un risque et un bénéfice.

Quant aux bénéfices, il faut souligner que Pokemon Go n’a jamais été présenté comme une application Santé. Il n’y a donc absolument pas de but sanitaire et pas d’objectif à remplir. Néanmoins, cela pourrait constituer une motivation intéressante et donner des idées à d’autres concepteurs de favoriser une activité physique quotidienne.

Il ne nous reste donc plus qu’à lancer la première Pokeball…

Margaret McCartney: Game on for Pokémon Go

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