Le Conseil de l'Ordre des médecins veut identifier les patients violents afin de leur refuser l'accès aux cabinets médicaux, rapporte Le Soir samedi. Cette proposition intervient après la violente agression dont a été victime un praticien jeudi à Forest.
"Il n'est pas question de priver qui que ce soit de soins légitimes, mais de le faire dans des conditions renforcées de sécurité si on s'aperçoit que ce patient est connu pour violences", a expliqué Benoît Dejemeppe, le président de l'Ordre.
Une proposition avancée également par le Dr Michel De Volder, Président de la FAMGB qui suggère d'ajouter, dans le SUMEHR d'un patient jugé violent ,une note réservée aux professionnels de la santé
Une enquête menée en 2014 par MediPlanet chez les médecins montrait que 66% des répondants francophones avait déjà subi un acte de violence dans leur cabinet (contre 77% pour les confrères flamands). Pas de différences significatives dans les spécialités. Généralistes et spécialistes étaient ici égaux dans l’adversité ! Majoritairement verbale (66%) la violence s’est malheureusement également manifestée de façon physique dans 34% des cas. Des chiffres que l’on retrouve, à un pourcent près, dans le nord du pays.
Ils étaient seulement 19% (25% chez les confrères flamands) à avoir porté plainte !